samedi 29 décembre 2007

The Wombats: Botanique, 06 nov 2007



Ahaaa, voici enfin notre premier vrai article consistant (j'insiste sur consistant). En effet, votre reporter sans foi ni loi Er le Pamphylien s'est rendu au concert des Wombats au Botanique pour vous ramener une interview. Mais là comme votre fidèle Er est sur son portable flambant neuf et ne sait pas utiliser blogspot dessus, on se passera des introductions sans fin pour entrer dans le vif du sujet: la rencontre avec Tord, le bassiste norvégien.


ER: Est-ce que c'est votre première tournée européenne?


TORD: Oui, c'est notre première tournée dans l'Europe entière. Nous n'étions jamais venus en Belgique auparavant. Nous avions déjà fait une partie de notre tournée en Allemagne il y a 6 mois et donné quelques concerts en Espagne et à Amsterdam mais jamais encore de tournée où tu es dans un van pour aller partout en Europe.

E: C'est excitant?


T: Oui, c'est très ecxitant! C'est assez différent de tourner en Angleterre où les trajets sont plus courts et les villes plus proches les unes de autres. En Europe, les trajets sont plus longs -le plus long était de 9 heures, je pense- mais c'est très plaisant. C'est différent. Tu viens jouer dans un pays où tu n'avais jamais mis les pieds et les concerts sont sold-out ! Je suppose que l'album y a été bien reçu.

E: Sentez-vous une différence entre les publics européens et anglais?


T: Pas vraiment... Pour être honnête, ils ont tous l'air d'apprécier notre musique. Aux Pays-Bas il y avait beaucoup de crowdsurfing, mais je ne sais pas si c'est quelque chose qu'ils font normalement ou bien seulement pour notre concert. Beaucoup de gens slamment en Angleterre et les Anglais connaissent probablement mieux les paroles. Les gens en Europe sont plus axés sur la musique et l'ambiance.

E: C'est probablement dû à la différence de langage.

T: Oui, tout à fait. Je viens de Norvège donc je peux comprendre. Cela fait 4 ans que je vis à Liverpool.

E: En Angleterre, chaque semaine apporte son nouveau lot de groupes brit-rock. De quelle façon pensez-vous que les Wombats sonnent différement, soient spéciaux?

T: Je ne pense pas vraiment que nous le soyons... On n'a pas un son si différent que ça, on sonne comme un groupe normal dans beaucoup de manières. On a tout le package: des paroles sur lesquelles le public peut se reposer, le côté joyeux, festif dans notre musique, tu vois? Ce n'est pas rien qu'un groupe avec un lead singer, point. On a beaucoup de fun et je pense qu'on peut l'entendre dans notre musique, ce qui est plutôt rare de nos jours en Angleterre. Tu sais, les gens se prennent très au sérieux: ils portent des vestes en cuir, des slims, ...

E: Ils sont très cliché rock'n'roll?


T: Oui, c'est ça: un chanteur, un guitariste et un batteur, on casse des guitares sur le sol, tu vois le genre!

E: Chez les Wombats on préfère se déguiser en filles? Ne niez pas l'affaire, j'ai vu les photos de votre Boat Party, vous étiez tous déguisés en princesses de Walt Disney!

T: (Rires) Oui, c'est ça en fait. Non mais c'était vraiment une fête super. J'ai même une annecdote sur le sujet: on avait pris des photos de nous déguisés en princesse lors de la soirée, donc on a raconté à nos roadies que Murph (ndlr: le chanteur) aimait se travestir et on leur a montré les photos. Quand Murph est arrivé, ils l'ont tous regardé bizarrement!

E: Avez-vous une rituel avant de monter sur scène?


T: Oui, habituellement, nous échauffons nos voix. Tu as déjà écouté l'album? Et bien la première chanson (ndlr: Tales of Girls, Boys and Marsupials) où on chante a capella, c'est celle que l'on chante avant de monter sur scène. Normalement, on commence aussi le concert avec celle-là. C'est vraiment pour se retrouver rien que nous trois, parce que d'habitude juste avant un concert on est tous éparpilé, du style: 'oh, j'ai oublié un truc', 'attends, je dois aller aux toilettes', donc ça nous permet de nous concentrer et de nous retrouver.

E: Un de vos single s'apelle "Let's dance to Joy Division". Pouvez-vous expliquer ce titre? Comme vous venez de Liverpool, ça aurait très bien pu être "Let's dance to the Beatles", alors pourquoi avoir choisi ce groupe?


T: En fait, on était tous dans un bar -le Korova- après un show à Liverpool et Murph, notre chanteur, venait de se mettre avec une fille avec laquelle il voulait sortir depuis longtemps. Ce soir-là, ils passaient "Love Will Tear Us Appart" et tout le monde dansait sur les tables, alors il s'est dit que lorsque l'on faisait attention aux paroles, on se rendait compte que ce n'est pas une chanson joyeuse, pourtant les gens dansent dessus en étant si heureux! C'était vraiment paradoxal. Très ironique. Dans la chanson, il y fait référence, comme quoi pour le moment, ils sortent ensemble, c'est le début et tout va bien, mais il sait que ça va finir par être l'enfer! Donc en fait, il fait le lien entre ce genre de relations et le fait de danser joyeusement sur des chansons tristes. Je ne sais si tu comprends? C'est donc plus à propos de danser sur des chansons mélancoliques, pas plus spécifiquement sur Joy Division. Maintenant, ça ne veut pas dire qu'on n'aime pas les groupes à la musique plutôt dépressive parce que notre musique est plus joyeuse. Personnellement j'aime beaucoup des groupes comme Joy Division, Radiohead, Interpol...

dimanche 16 septembre 2007

Only the begining

Bonjour très chers lecteurs !
Soyez les bienvenus dans le monde fantasque de MAG-IK, votre nouveau webzine préféré. Très prochainement, vous ne vivrez plus que dans l'attente insoutenable de nos articles. Glamour and glitter, fashion and fame, tel est notre devise. Vous voulez de l'exclusif, du strass, des paillettes, du glamour et du rêve? MAG-IK est ce que vous devez lire. Le monde extérieur n'existera plus pour vous. Nous seuls compterons. A quoi bon savoir s'il pleut ou s'il fait plein soleil dans la rue alors que MAG-IK vous offre le meilleur de la hype dans votre écran 24 pouces? Oubliez le reste, MAG-IK s'occupe de tout. Nous vous dirons quoi écouter, quoi porter, quoi penser.

Bon, en vérité, ce webzine sert d'excuse bidon à ses créateurs pour entrer en backstages et boire à l'oeil - autant jouer franc jeu- mais ce n'est pas pour autant que la qualité du magazine en pâtira et que son équipe sera moins compétante que la concurrence! Nous comptons bien vous donner le meilleur de nous-même, et je vous garantis que ce n'est pas rien. Toutefois, si vous le désirez, vous pouvez suivre nos indications à la lettre, nous envoyer des fleurs, construire un autel à notre gloire ou toute autre démarche qui pourrait être perçue comme valorisante pour notre égo.

Je ne sais pas vraiment quoi dire, excepté, peut-être, que nous avons déjà quelques interviews à notre actif et qu'elles seront en ligne dès que nous leur aurons donné une forme politiquement correcte.
Ah oui, chaque membre de la rédaction se présentera dans un article, mais j'ai bien peur qu'il ne faille attendre très longtemps avant que la redac' au grand complet n'expose son intimité sur la toile, étant donné que certains de mes associés vont sur internet aussi souvent qu'ils font des dons à l'Unicef.

Ceci était le tout premier édito.

Et comme disait Jem (et les Hologrammes, mais honnêtement, on s'en tamponne -un peu- d'elles, la vraie star, c'est Jem, bref):


Scandaleusement vôtre,

Er le Pamphylien